Exposé de Joël Crespin pour la réunion du 6 septembre 2025 

dans le cadre de notre thème sur le Système solaire :


  L’Histoire de l’Exploration 

de Notre Système Solaire

 

Introduction : Une quête humaine sans limite

Depuis la nuit des temps, l’humanité a levé les yeux vers les étoiles, fascinée par les mystères du cosmos. Dans l’Antiquité, les astres étaient perçus comme des divinités ou des guides célestes, utilisés pour la navigation, le calcul du temps et la planification agricole. Ils représentaient à la fois une source de connaissance et un mystère insondable, donnant naissance à des mythes et des croyances profondément ancrés dans les cultures du monde entier.

Au fil du temps, cette fascination s’est transformée en une quête scientifique et technologique visant à comprendre l’univers et à explorer ce qui se trouve au-delà de notre planète. Aujourd’hui, cette exploration dépasse la simple curiosité : elle est devenue un enjeu stratégique et économique. L’espace représente un territoire à la fois prometteur et incertain, un champ de possibilités pour résoudre certains des plus grands défis de l’humanité, tout en soulevant des questions éthiques et philosophiques fondamentales.

Cet exposé retrace l’évolution de l’exploration spatiale, depuis les premières observations de l’Antiquité jusqu’aux projets futuristes de colonisation martienne et d’exploration interstellaire. Nous examinerons également les défis, les controverses et les innovations technologiques qui façonnent cette aventure collective. 

 

Première Partie : Des mythes aux premières fusées

 1. L’astronomie antique : comprendre et maîtriser le ciel

Dans les civilisations anciennes, l’astronomie était étroitement liée à la religion, à l’agriculture et à la navigation. Les Babyloniens, pionniers dans l’observation céleste, utilisaient des calendriers lunaires pour prédire les cycles des saisons et les éclipses. Ces connaissances étaient essentielles pour organiser les récoltes et planifier les rituels religieux.

En Égypte, l’apparition de l’étoile Sirius annonçait les crues du Nil, événement crucial pour l’irrigation des terres agricoles. Les pyramides de Gizeh, alignées avec les constellations, reflètent la maîtrise avancée de l’astronomie par cette civilisation. Ces alignements célestes n’étaient pas seulement symboliques ; ils témoignaient également d’une compréhension approfondie des cycles cosmiques.

Les Grecs ont introduit une approche scientifique de l’astronomie. Aristote, au IVe siècle avant notre ère, propose un modèle géocentrique où la Terre est immobile au centre de l’univers. Ce modèle est perfectionné par Ptolémée, dont le système mathématique, présenté dans son œuvre Almageste, a dominé la pensée occidentale pendant plus de 1 500 ans. Bien que ce modèle soit incorrect, il reflétait une tentative de rationaliser les mouvements des astres.

 2. La révolution scientifique : Copernic, Kepler et Galilée

La Renaissance marque un tournant décisif dans l’histoire de l’astronomie. Nicolas Copernic, dans son ouvrage De Revolutionibus Orbium Coelestium, propose un modèle héliocentrique dans lequel le Soleil est au centre du système solaire. Cette idée révolutionnaire, bien qu’elle ait été initialement controversée, pose les bases de la science moderne.

Au XVIIe siècle, Johannes Kepler perfectionne cette théorie grâce à ses trois lois du mouvement planétaire. Il démontre que les orbites des planètes ne sont pas circulaires, mais elliptiques, et que la vitesse des planètes varie en fonction de leur distance au Soleil. Ces découvertes, fondées sur des observations précises, bouleversent les idées reçues sur l’univers.

Galilée, quant à lui, utilise l’un des premiers télescopes pour observer les astres. Il découvre les lunes de Jupiter, prouvant que des corps célestes peuvent orbiter autour d’autres planètes, et observe les phases de Vénus, confirmant le modèle copernicien. Ces avancées, bien que révolutionnaires, provoquent une opposition féroce de l’Église catholique, qui voit en elles une menace pour l’ordre établi.

 

3. L’essor des fusées : des rêves à la réalité

Le rêve de voyager dans l’espace commence à se concrétiser au XXe siècle grâce aux travaux de pionniers comme Konstantin Tsiolkovski, Robert Goddard et Hermann Oberth. Tsiolkovski établit les bases théoriques de la propulsion par fusée en utilisant des propergols liquides. En 1926, Goddard construit et teste avec succès la première fusée à propergol liquide, ouvrant la voie aux technologies modernes.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les fusées V-2 développées par l’Allemagne deviennent les premières armes balistiques capables d’atteindre les limites de l’atmosphère. Après la guerre, ces technologies sont récupérées par les États-Unis et l’Union soviétique, marquant le début de la course à l’espace.

 

 Deuxième Partie : La course à l’espace

 1. Spoutnik et les premiers exploits soviétiques

Le lancement de Spoutnik 1 en 1957 marque une étape majeure dans l’histoire de l’exploration spatiale. Ce premier satellite artificiel, conçu par l’Union soviétique, effectue des orbites complètes autour de la Terre, captant l’attention du monde entier. Quelques années plus tard, en 1961, Youri Gagarine devient le premier homme à voyager dans l’espace, consolidant la domination soviétique dans la course à l’espace.

 2. La réponse américaine : le programme Apollo

Face aux avancées soviétiques, les États-Unis intensifient leurs efforts. En 1969, la mission Apollo 11 permet à Neil Armstrong de devenir le premier humain à marcher sur la Lune, marquant une victoire symbolique dans la Guerre froide. Les missions suivantes approfondissent l’exploration lunaire, ramenant des échantillons de roches et déployant des instruments pour étudier la géologie lunaire.

 3. L’exploration robotique : Voyager et les sondes interplanétaires

Les sondes Voyager, lancées en 1977, explorent les planètes géantes et envoient des images spectaculaires de Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Ces missions ouvrent la voie à l’exploration interstellaire. Sur Mars, des rovers comme Curiosity et Perseverance cherchent des traces de vie passée et testent des technologies pour des missions habitées.

 (Les sections sur la militarisation, la gestion des débris, l’interstellaire, les bases lunaires, les entreprises d’Occitanie et la conclusion suivent immédiatement, enrichies comme demandé.)

  

Troisième Partie : Controverses et défis

 1. La militarisation de l’espace (complété avec Galileo et Copernicus)

L’espace est devenu un domaine clé pour les grandes puissances, mêlant intérêts stratégiques, scientifiques et économiques. Les programmes Galileo et Copernicus, bien qu’initialement conçus pour des usages civils, jouent également un rôle indirect dans cette militarisation.

Galileo est le système global de navigation par satellite développé par l’Union européenne. Lancé en 2003, il constitue une alternative stratégique au GPS américain et au GLONASS russe. Galileo offre des services de navigation précis pour les civils, mais il comporte également un composant stratégique : le service public réglementé (PRS). Ce dernier est réservé aux gouvernements européens et à leurs forces armées, permettant un accès sécurisé même en cas de conflits ou de perturbations internationales. Avec 28 satellites opérationnels, Galileo est aujourd’hui considéré comme le système de navigation le plus précis au monde.

Le programme Copernicus, également géré par l’Union européenne, est dédié à l’observation de la Terre. Il surveille les changements climatiques, les catastrophes naturelles et les activités humaines ayant un impact sur l’environnement. Cependant, ses satellites fournissent aussi des données critiques pour la sécurité, comme la surveillance des frontières, la gestion des crises et les missions militaires. Copernicus est essentiel pour les initiatives européennes de défense, tout en restant un projet majeur pour la durabilité environnementale.

En résumé, Galileo et Copernicus démontrent comment des programmes initialement civils peuvent également contribuer à renforcer l’autonomie stratégique de l’Europe face aux superpuissances.

 2. Gestion des débris spatiaux

Avec l’augmentation des satellites en orbite, les débris spatiaux deviennent une menace croissante. Chaque collision potentielle pourrait générer de nouveaux fragments, augmentant les risques d’un effet cascade connu sous le nom de syndrome de Kessler. Des initiatives innovantes visent à résoudre ce problème.

L’entreprise suisse ClearSpace SA développe une solution robotisée : un satellite équipé de bras mécaniques capables de capturer des débris en orbite et de les désorbiter en toute sécurité. Cette technologie, encore en phase de test, pourrait devenir un outil clé pour nettoyer l’espace.

De son côté, l’entreprise japonaise Astroscale a conçu des systèmes pour prolonger la durée de vie des satellites ou les désorbiter lorsqu’ils ne sont plus utilisables. Ces solutions visent à limiter la prolifération des débris.

Le Luxembourg, petit pays mais grand acteur de l’industrie spatiale, joue un rôle de leader dans ce domaine. En plus de soutenir les entreprises spécialisées dans la gestion des débris, il investit dans des projets visant à surveiller les orbites encombrées. Le Luxembourg est également pionnier dans la mise au point de satellites qui permettront d’envisager l’exploration minière.

3. Exploration interstellaire : propulsion avancée

Pour dépasser les limites actuelles de l’exploration spatiale, des technologies innovantes de propulsion sont en cours de développement. Les voiles solaires, par exemple, exploitent la pression de la lumière solaire ou de lasers pour propulser des sondes à des vitesses incroyables. Des projets comme Breakthrough Starshot, financé aux États-Unis, visent à envoyer des sondes miniatures vers Alpha Centauri, le système stellaire le plus proche, en moins de 20 ans.

La propulsion nucléaire est également au cœur de la recherche. En utilisant des réacteurs nucléaires pour chauffer un propergol, cette technologie pourrait multiplier par deux ou trois la vitesse des missions interplanétaires. La NASA et Roscosmos explorent activement cette voie, notamment pour des missions vers Mars.

Enfin, la propulsion plasma, développée par des laboratoires comme Ad Astra Rocket Company, offre des performances durables en accélérant des particules chargées dans un champ magnétique. Ces moteurs, tels que le VASIMR, sont particulièrement prometteurs pour des voyages de longue durée.

  

Quatrième Partie : Bases lunaires et martiennes

 1. Entraînement pour des bases extraterrestres

Sur Terre, plusieurs installations simulent les conditions de vie sur Mars ou la Lune pour préparer les astronautes aux défis des missions longues.

La base HI-SEAS, située à Hawaii, imite l’environnement martien grâce à son isolement et à son habitat confiné. Pendant plusieurs mois, les participants doivent gérer des ressources limitées, cultiver leur nourriture et surmonter les défis psychologiques liés à l’isolement.

En Europe, LunAres, en Pologne, se concentre sur la logistique des missions lunaires. Elle permet de tester des équipements et des techniques pour l’extraction des ressources locales, comme la régolithe lunaire, utilisée pour construire des habitats.

Aux États-Unis, la Mars Desert Research Station dans l’Utah offre un terrain idéal pour tester des rovers, des combinaisons spatiales et des systèmes de support de vie dans un environnement désertique semblable à celui de Mars.

 

Cinquième Partie : L’industrie aérospatiale en Occitanie

L’Occitanie, et particulièrement Toulouse, est un centre névralgique de l’industrie aérospatiale en Europe. La région abrite des entreprises et des institutions de renommée mondiale, qui jouent un rôle clé dans la conquête spatiale.

Airbus Defence and Space, dont le siège est à Toulouse, conçoit des satellites de télécommunications et des systèmes d’observation de la Terre. Ces technologies sont utilisées pour des applications civiles et militaires, renforçant la position stratégique de l’Europe.

Thales Alenia Space, également basé à Toulouse, est spécialisé dans les instruments scientifiques pour les missions interplanétaires et les satellites d’observation. L’entreprise collabore étroitement avec des agences comme l’ESA pour développer des missions innovantes.

Enfin, des centres de recherche comme le CNES (Centre National d'Études Spatiales) coordonnent les efforts de recherche et développement, notamment sur les technologies de propulsion et les systèmes d’exploration robotique.

 

Conclusion : 

Une aventure collective pour l’humanité

L’exploration spatiale est une quête ambitieuse, mais elle soulève un paradoxe. Alors que des milliards sont investis dans des programmes pour atteindre Mars ou établir des bases lunaires, de nombreux problèmes sur Terre restent non résolus, faute de moyens financiers. La pauvreté, le changement climatique, l’accès à l’éducation et la santé nécessitent des investissements massifs qui peinent souvent à se concrétiser.

Cependant, ces projets spatiaux peuvent aussi être des catalyseurs d’innovation et d’inspiration. Les technologies développées pour l’espace trouvent des applications sur Terre, et l’exploration des astres nous invite à repenser notre place dans l’univers. Mais pour garantir un avenir durable, il est essentiel de trouver un équilibre entre ces ambitions célestes et les besoins urgents de notre planète. L’espace ne doit pas être un luxe, mais une opportunité de bâtir un monde meilleur, sur Terre comme au-delà.

REUNION DE SEPTEMBRE

Notre prochaine rencontre se déroulera 

samedi 6 septembre à Génolhac.


Le début de la soirée est fixé à 18 heures 

avec une évocation de l'exploration spatiale du Système solaire.


Selon les conditions météo,

 nous poursuivrons la soirée par

 une observation aux instruments.


pour toute information : 

a3c-request@framaliste.org




SOIREE DE L'ETE

 Soirée annulée pour cause de pluie !


NOUS SOMMES DES POUSSIERES D'ETOILES - 21 JUILLET - HURES LA PARADE

 


« Nous sommes tous des poussières d’étoiles »

 

En partenariat avec l’association TAKH, le Parc national vous invite à faire un voyage céleste en compagnie de l’astrophysicien Eric Lagadec et de l’astronome Guy Herbretau. Cette soirée inédite se déroulera le vendredi 21 juillet à partir de 20h au Villaret à Hures-la-Parade.  

Dans le cadre de la Réserve internationale de ciel étoilé (RICE), prestigieux label obtenu en 2018 et confirmé en 2022, le Parc national œuvre pour la rénovation de l’éclairage public des communes du territoire avec les syndicats de l’électricité afin de lutter contre la pollution lumineuse et préserver la biodiversité nocturne.

Pour faire vivre la RICE, il encourage également le développement d’un tourisme axé sur « le ciel étoilé » et conduit des actions de sensibilisation du public en faveur de la préservation de l’environnement nocturne et la valorisation du ciel étoilé. Ainsi de nombreuses animations nocturnes sont proposées tout au long de l’année avec un point d’orgue durant la saison estivale. Cet été, l’évènement phare sera organisé le 21 juillet au hameau du Villaret à Hures-la-Parade.

 

Le programme :

 

19 h 00 -  Repas tiré du sac et verre de l’amitié offert pour ceux qui le souhaitent

20 h00  - Conférence « Nous sommes tous des poussières d’étoiles »

La conférence sera présentée par Eric Lagadec, astrophysicien à l'observatoire de la Côte d'Azur à Nice. Il nous proposera un voyage dans le temps de plus de 13 milliards d'années, depuis la formation de notre Univers jusqu'à l'apparition de la vie sur Terre. Cette conférence sera l’occasion d’expliquer, de manière simple, comment presque tout ce qui compose notre corps s'est formé à partir des étoiles en se focalisant sur le spectacle céleste de la mort de ces astres. Eric Lagadec abordera également les recherches scientifiques sur les étoiles et nous donnera les dernières nouvelles de notre Galaxie.

 

22 h 00 - Observation du ciel étoilé sur un site exceptionnel

Nous partirons à la découverte du ciel étoilé et notamment des constellations d'été avec l’astronome Guy Herbreteau de l’association Astrolab. Nous apprendrons à nous repérer dans le ciel, à retrouver la Grande Ourse, la Petite Ourse, le Triangle d'été... à suivre le zodiaque du Lion jusqu'au Sagittaire. Le spectacle devrait être magnifique puisque les mesures effectuées l’année dernière pendant quelques nuits sur le causse Méjean ont permis de constater que la qualité du ciel sur le plateau était proche de celle du désert de l’Atacama au Chili !

 

Les intervenants et partenaires:

 

Eric Lagadec

Éric Lagadec est astrophysicien au sein du laboratoire Lagrange à l'observatoire de la Côte d'Azur. Il est spécialiste de l'étude de poussières d'étoiles, à partir d'observations au sol avec des instruments du Very Large Telescope ou dans l'Espace. Il est très actif pour la diffusion des connaissances et le développement de collaborations avec l'Afrique. Il a été président de la Société Française d’Astronomie et d’Astrophysique de 2020 à 2022.

 

Astrolab

Depuis plus de 15 ans, Astrolab anime des ateliers d’astronomie auprès des établissements scolaires, des associations, des collectivités sur l’ensemble de la Lozère et au-delà. L’association organise, pour tout public, des soirées d’observation du ciel avec télescope et des séances de découverte du ciel avec un planétarium mobile ainsi que des ateliers liés à l’Espace (cadrans solaires, cartes du ciel, construction de fusées à eau…).

HABITER LA LUNE - ON Y TRAVAILLE AUSSI EN FRANCE

        Il est fréquent d'entendre ou de lire des informations sur des projets américains ou chinois de stations permanentes habitées sur la Lune. Il l'est moins d'apprendre qu'on travaille aussi le sujet dans l'Hexagone.

        C'est le cas dans les laboratoires de l'ICA (Institut Clément Ader) de l'Institut Mines Telecom d'Albi où les chercheurs œuvrent à mettre au point un procédé de fabrication additive à partir d'une roche terrestre aux propriétés similaires à celles de la poussière lunaire.

        Le programme Artemis de la NASA prévoit des séjours habités sur notre satellite pour 2025 et l'installation d'une base autonome un an plus tard. Selon les projets de l'Agence américaine, cette implantation servirait de base intermédiaire pour aller sur Mars.

        La difficulté de ces entreprises réside dans le transport. Apporter l'eau, la nourriture, l'énergie, l'oxygène, les matériaux de construction, et aussi les outils et les pièces va demander des capacités de transport qui restent un problème majeur de ces expéditions.

        Depuis plusieurs décennies, l'exploration de la Lune est déjà orientée vers le recensement des ressources qui pourraient être utiles à nos futurs astronautes. L'idée est de diminuer les transports en se servant de ce qui existe sur place.

           L'imprimante 3D est appelée à jouer un grand rôle dans ce contexte. Un peu différente de celle qui est diffusée dans le grand public maintenant, l'imprimante lunaire en utilise le même principe :

 " Il consiste à étaler un lit de poudre – souvent polymère ou métallique – et à l’exposer localement à un faisceau laser, qui va fusionner totalement ou partiellement les grains et solidifier la partie visée. L’opération est ensuite répétée, couche après couche, de sorte à réaliser in fine le modèle 3D préalablement conçu sur ordinateur. Il ne reste alors plus qu’à aspirer la poudre non fondue, afin d’obtenir l’objet ainsi produit." (Extrait de l'article source - lien en fin de texte).

        Le travail qui reste à faire est d'adapter ce procédé aux ressources présentes sur la Lune et d'obtenir des produits résistants aux conditions extra-terrestres et aux usages voulus.


        La surface de la Lune est couverte de poussière. Ce régolithe est le matériau abondant qui pourrait servir à cette fabrication additive. Mais pour tester cette fabrication, les échantillons rapportés par les missions spatiales ne suffisent pas …

Lire l'article source complet

2023 : Objectif Lune !

Le thème principal d'étude pour 2023, choisi lors des précédentes réunions est la Lune.

Notre satellite naturel est l'objet de nouvelles attentions avec les projets astronautiques qui se mettent en œuvre. Faire le point sur ce que nous en savons nous a paru opportun cette année.

Le calendrier de nos rencontres :

        Samedi 28 janvier

        Samedi 1er avril

        Samedi 3 juin

        Samedi 24 juin

        Samedi 23 septembre

        Samedi 18 novembre

        Samedi 9 décembre - assemblée générale. 

REUNION DU 15 JANVIER 2022

     Contexte "covid actif" : Pas de repas pris en commun et pas d'observation ce soir !

    Nous avançons l'heure de notre rendez-vous à 16h puisqu'il nous ne sortirons pas les instruments ce soir.

    Yves commence en reprenant les bases de la gnomonique à l'aide d'un carton, d'un compas, d'un cure-dent et d'une lampe de poche. La manip est bien connue, mais les commentaires précis qui nous donnent un éclairage sur la genèse du repérage dans le temps se laissent écouter et nous remettent en mémoire ou nous apprennent comment on a pu imaginer le découpage de la journée en heures ... Quand l'espace s'associe au temps !

    En deuxième partie de notre rencontre, nous avons eu une discussion à bâton rompu sur le James Webb Télescope qui trace sa route vers le point de Lagrange qui lui servira de "domicile". Assortis d'images et de vidéos, de la NASA notamment, les propos des uns et des autres nous ont permis de mieux connaître l'engin, ses instruments et ses missions.

    La prochaine soirée est prévue pour le 12 mars, avec une présentation de la "météo spatiale" par Joël et Merry. 

 

PROCHAINE REUNION

 Samedi 6 novembre 2021

17h00 - 22h00

à Génolhac

sur 

la dynamique des corps dans le Système solaire.

Une partie de la séance sera aussi consacrée à

l'observation du ciel d'automne.

Renseignements : 

a3c-request[AT]framalistes.org


DEUX SOIREES PUBLIQUES POUR L'ETE

En partenariat avec le Parc National des Cévennes
A3C propose deux soirées à thème pour tous les publics à partir de 12 ans. 
Elles se déroulent sur le Terrain de Sport du Plo des Egaux à GENOLHAC.
L'entrée est gratuite.

Mardi 16 juillet 2019 - 22h00

La Lune et les lunes

avec Guy Flores


Cinquante ans après Apollo XI, cette soirée sera l'occasion d'une observation de notre satellite et de localiser les lieux d'alunissage. On ira voir aussi les lunes de Jupiter et de Saturne qui seront bien visibles. Cette nuit, une éclipse partielle de Lune sera aussi observée et commentée.


Jeudi 22 août 2019 - 21h30

Ciels des hommes

avec Merry Anfray


Le ciel étoilé permettra d'évoquer l'histoire des représentations de notre monde jusqu'au dernières découvertes. Progressivement, avec des observations au télescope de planètes et du ciel profond, nous comprendrons davantage notre place dans l'Univers.

MARS 2018

Les éphémérides pour le mois de mars sont consultables dans la page du ciel du mois.

RENCONTRE DE DECEMBRE


Au programme de décembre 2017 :
Rencontre autour d'un sujet qui sera dévoilé sur place.
Le rendez-vous est à 17h00 et la réunion se déroulera jusqu'à 22h00 après un repas tiré du sac.
Théorie, et pratique observationnelle si le temps le permet seront les deux volets de cette dernière réunion de l'année civile


Du belvédère des bouzèdes, le 19 novembre 2017 à 19h16. 

SOUS LES ETOILES DE GENOLHAC

          Quoi de plus banal que la Lune se couchant un soir d’été ? Sauf qu’au travers d’un télescope, avec un guide qui vous fait visiter les cratères et les mers comme le ferait un pilote dans un avion, vous raconte l’histoire de l’astre, sa position et sa relation avec notre planète, vous découvrez un nouveau monde ! En quelques minutes, enveloppé dans la nuit qui s’est installée, vous avez décollé de la Terre pour arpenter les grandes dimensions auxquelles le ciel noir et souvent dégagé des Cévennes nous permet d’accéder.

Un des postes d'observation sur le plateau du Plo des Egaux
      C’était juste l’apéritif ! On accélère : l’évaluation des distances se vissant à l’écoulement du temps, on se prend de vertige, mais les astronomes amateurs expliquent et montrent. On passe par Saturne avec ses anneaux bien visibles, par de superbes amas d’étoiles multiples et colorées, et l’Univers devient plus lisible en même temps qu’il pose davantage de questions.

      Vendredi 25 août, sur le terrain de sport du Plo des Egaux, voilà les sensations que les visiteurs de la Nuit des étoiles d’A3C ont pu ressentir.

          Curieux de physique, observateurs, collaborant à des recherches scientifiques, les membres de l’Association des Astronomes Amateurs en Cévennes, basée à Génolhac, ont proposé ainsi de partager leur passion et cette approche personnelle qui résulte de leurs travaux.

       Et la formule marche bien puisque les visiteurs ne repartent pas sans avoir souhaité de nouvelles soirées sous les étoiles.

DERNIERE ESTIMATION DU TEMPS POUR CE SOIR

On annonce un temps globalement dégagé pour ce soir.
Le temps de la journée a été conforme aux prévisions ... Celui de ce soir devrait suivre.
Quelques nuages d'altitudes sont prévus, alors que l'atmosphère moyenne et basse est dégagée. En moyenne, l'obstruction ne devrait pas dépasser 5% de la surface céleste. 

Sources : Méteo Blue et Météo France

Alors, à ce soir !

Nuit des étoiles à Génolhac vendredi 25 août

Les astronomes amateurs de l’A3C proposent une Nuit des étoiles ce vendredi 25 au Terrain de sport du Plo des Egaux.
Depuis plusieurs années, nous décalons cette animation locale par-rapport aux dates de l’organisation nationale parce que les membres d’A3C sont plus disponibles en cette fin du mois d’août.
On en tire d’autres avantages : le ciel est plus sombre, plus tôt, et l’atmosphère peut être moins poussiéreuse. Nous attendons donc de bonnes conditions pour contempler et observer les différents objets à l’œil nu et avec les télescopes en place. Les astronomes amateurs sont aussi là pour échanger et faire passer un bon moment sous le ciel sombre et les étoiles lumineuses des Cévennes.
Le site https://a3cevennes.blogspot.fr/ va être actualisé, notamment de la situation météo dont dépend la tenue de la soirée.
Les renseignements peuvent être obtenus par a3cevennes-owner@yahoogroupes.fr ou au 06 73 40 00 37.

nuit des etoiles genolhac

CIEL DE MAI EN CEVENNES

Notre prochaine rencontre n'est pas fixée pour ce mois-ci : les week-end prolongés ne facilitent pas les choses !

Il ne faut pas pour autant se priver de regarder le ciel, car les jours qui viennent nous offrent les dernières nuits (!) significatives du semestre.

Les éphémérides d'Yves Etienne nous invitent à "éplucher" la constellation Cassiopée :

Et pour joindre A3C :

Avril 2017

La présentation chronologique des événements du ciel d'avril rédigée par Yves Etienne est disponible à la page des éphémérides :


La prochaine réunion des Astronomes Amateurs en Cévennes est prévue
 samedi 22 avril à 20h00.
  Si le ciel est favorable, nous l'observerons aux jumelles (la comète 41P sera un objectif de choix pour ce matériel). 
Si les nuages sont trop présents, un petit travail de cosmographie sera proposé pour mieux nous situer dans notre Système solaire.

PROCHAINE REUNION

Samedi 25 mars 2017

Selon l'état du ciel :

Observation du ciel aux jumelles

ou

Les méthodes de détection des planètes extrasolaires

PROCHAINE REUNION D'OBSERVATION

La prochaine réunion d'observation aura lieu 
samedi 24 septembre 2016

RETROUVEZ LA NUIT, A GENOLHAC


Affiche dessinée pour l'occasion par Théo Flores et mise en couleur par Arthur Boccard.

Le Jour de la Nuit est une opération nationale de sensibilisation à la protection de la biodiversité nocturne et du ciel étoilé, de prise de conscience du problème de la pollution lumineuse, et des économies d’énergie qu’il y a à réaliser.

Samedi 10 octobre à 20h30, à Génolhac, la Commune, l’Association des Astronomes Amateurs en Cévennes et d’autres partenaires associatifs et individuels proposent une soirée pour redécouvrir la nuit au milieu du village à l’éclairage éteint.
Le rendez-vous est donné place des Ayres dans le jardin de l’ AEP (Association d’Education Populaire) où les Astronomes Amateurs inaugureront un simulateur de pollution lumineuse avec une démonstration. Ce simulateur est lauréat du Trophée 2015 pour la Biodiversité du Parc National des Cévennes. Ensuite, le maire de Génolhac présentera la problématique de l’éclairage public nocturne.
A l’issue de ces présentations, les participants seront invités à une déambulation dans les rues de Génolhac aux seules lueurs des torches, et des bâtons lumineux pour les enfants, qui seront donnés. Des pauses permettront d’écouter des textes choisis et lus par Jean-Pierre Milovanoff, écrivain, et des explications sur l’histoire des plus anciennes maisons approchées.
Ce parcours se terminera sur les hauteurs de Génolhac où les visiteurs pourront découvrir le village, dans son ensemble, en « lumière naturelle ». Les astronomes amateurs les attendront avec leurs instruments pour une exploration du ciel étoilé. Et la Commune offrira une collation.
Tout au long de la soirée, l’ambiance sonore sera assurée par des compositions originales de Jean Poinsignon.



RETOUR D'ECLIPSE

1eres impressions :

Méteo confortable avec 10°C, à peine un peu d'air, petite rosée au sol, mais pas sur les instruments. Ciel complètement dégagé.
La limite de l'ombre de la Terre montre bien la sphéricité de la Lune. La vision de la Lune entière et des étoiles juste à côté est magnifique. A voir aux jumelles.

28 septembre 2015 : ECLIPSE TOTALE DE LUNE

La météo est bonne !
Rendez-vous au Terrain de sport
de Génolhac - Plo des Égaux-
à 3h00 ce lundi matin
pour observer les temps les plus marquants de l'éclipse.

Nous n'avons pas eu d'éclipse totale de Lune depuis sept ans !

Dans la nuit du dimanche 27 au lundi 28 septembre, l'alignement du Soleil, de la Terre et de la Lune nous donnera l'occasion d'observer ce phénomène spectaculaire.

En heures légales, il faudra regarder le ciel à partir de 2h11 et jusqu'à 7h22 pour saisir la totalité de l’événement. Mais l'observation des moments les plus saisissants n'imposera pas une présence permanente durant ces plus de cinq heures d'affilée. 

Nous en développerons prochainement le détail ...

... Voici le détail, selon les données de l'IMCCE, corrigées en heure légale :


  Entrée dans la pénombre  28 septembre à 2h 11.7m 
  Entrée dans l'ombre  28 septembre à 3h 7.2m 
  Commencement de la totalité  28 septembre à 4h 11.1m 
  Maximum de l'éclipse  28 septembre à 4h 47.1m 
  Fin de la totalité  28 septembre à 5h 23.1m 
  Sortie de l'ombre  28 septembre à 6h 27.1m 
  Sortie de la pénombre  28 septembre à 7h 22.5m 


Nuit des Etoiles à Génolhac



Dernières infos à suivre sur cette page, ... la météo de la nuit notamment.
En ce début d'après-midi 22 août, le ciel ne s'annonce pas très étoilé pour la nuit.
Nous serons sur le terrain parce que les prévisions ne sont jamais certaines ... Gardons l'espoir !


POUR UN WEEK-END DU 1ER MAI

Trouvé sur le site d'un amateur de bonsaï ...
                Repris pour se consoler du ciel du moment ...



雲をりをり
人を休むる
月見哉


Aux admirateurs de lune 
les nuages parfois
offrent une pause




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Eclipse de Soleil le 20 mars

Observation annulée en raison du ciel couvert.

          Ce printemps 2015 commence avec un événement spectaculaire : l'occultation du Soleil par la Lune.
          De France, elle sera partielle, mais notre étoile sera tout de même couverte sur près des trois quarts de sa surface telle que nous la verrons dans les Cévennes.
          C'est vendredi 20 mars au matin qu'il faudra regarder ce rendez-vous des deux astres. Vers 9h25, il faudra guetter le contact visuel. Le maximum de l'occultation aura lieu vers 10H30, et la fin du phénomène, ou "dernier contact", est à observer vers 11h30.
          A3C plantera ses instruments au Col du Péras, entre Aujac et Bonnevaux. Avec des télescopes et lunettes protégés par des filtres, et surtout avec une lunette filtrant une lumière particulière du Soleil, il sera possible d'observer, en même temps, l'activité de surface de notre étoile.

Cette observation est ouverte au public.


Sur le site de l'Institut de Mécanique Céleste et de Calcul des éphémérides - IMCCE - :
L'éclipse du 20 mars 2015
Une conférence de l'Institut d'Astrophysique de Paris présentée par Guillaume Hébrard, chercheur à l'IAP : http://www.canal-u.tv/video/cerimes/les_eclipses.13194
Pour voir l'éclipse en direct sur écran : http://www.dailymotion.com/eclipse-20-mars-2015-CNRS



A3C - L'association





L'Association des Astronomes Amateurs en Cévennes / A Ciel Ouvert regroupe des amateurs d'astronomie, simples curieux du ciel ou observateurs avertis autour de deux objectifs :
 
-      Mutualiser les connaissances des adhérents afin de progresser dans la compréhension de notre univers.

-      Sensibiliser à la connaissance de l'univers et diffuser les savoirs acquis.


 

Les activités :
      Les adhérents se retrouvent régulièrement tout au long de l'année pour observer le ciel, les événements astronomiques et pour échanger sur les informations obtenues par les observatoires et agences spatiales.

     Les réunions ont lieu tous les mois sur un site qui permet l'observation ... et les discussions à l'abri des rigueurs de la nuit, au terrain de sport de Génolhac par exemple.
      De manière ponctuelle ou plus suivie, l'Association des Astronomes Amateurs en Cévennes / A Ciel Ouvert intervient auprès des jeunes des collèges et écoles :

            ateliers d'astronomie, visite de la Cité de l'Espace à Toulouse, exposés en classe ...

           L'Association des Astronomes Amateurs en Cévennes / A Ciel Ouvert participe aussi souvent que possible aux manifestations publiques de sensibilisations :                                                                 Nuit des Etoiles, Semaine de la Science, organisation de soirées lors d’événements astronomiques, Jour de la Nuit.

           L'Association des Astronomes Amateurs en Cévennes / A Ciel Ouvert dispose d'une grande lunette, d'un télescope de 150 mm et bénéficie des matériels apportés par les membres.


Pour joindre l'Association des Astronomes Amateurs en Cévennes / A Ciel Ouvert :
A3Cevennes-owner@yahoogroupes.fr