HABITER LA LUNE - ON Y TRAVAILLE AUSSI EN FRANCE

        Il est fréquent d'entendre ou de lire des informations sur des projets américains ou chinois de stations permanentes habitées sur la Lune. Il l'est moins d'apprendre qu'on travaille aussi le sujet dans l'Hexagone.

        C'est le cas dans les laboratoires de l'ICA (Institut Clément Ader) de l'Institut Mines Telecom d'Albi où les chercheurs œuvrent à mettre au point un procédé de fabrication additive à partir d'une roche terrestre aux propriétés similaires à celles de la poussière lunaire.

        Le programme Artemis de la NASA prévoit des séjours habités sur notre satellite pour 2025 et l'installation d'une base autonome un an plus tard. Selon les projets de l'Agence américaine, cette implantation servirait de base intermédiaire pour aller sur Mars.

        La difficulté de ces entreprises réside dans le transport. Apporter l'eau, la nourriture, l'énergie, l'oxygène, les matériaux de construction, et aussi les outils et les pièces va demander des capacités de transport qui restent un problème majeur de ces expéditions.

        Depuis plusieurs décennies, l'exploration de la Lune est déjà orientée vers le recensement des ressources qui pourraient être utiles à nos futurs astronautes. L'idée est de diminuer les transports en se servant de ce qui existe sur place.

           L'imprimante 3D est appelée à jouer un grand rôle dans ce contexte. Un peu différente de celle qui est diffusée dans le grand public maintenant, l'imprimante lunaire en utilise le même principe :

 " Il consiste à étaler un lit de poudre – souvent polymère ou métallique – et à l’exposer localement à un faisceau laser, qui va fusionner totalement ou partiellement les grains et solidifier la partie visée. L’opération est ensuite répétée, couche après couche, de sorte à réaliser in fine le modèle 3D préalablement conçu sur ordinateur. Il ne reste alors plus qu’à aspirer la poudre non fondue, afin d’obtenir l’objet ainsi produit." (Extrait de l'article source - lien en fin de texte).

        Le travail qui reste à faire est d'adapter ce procédé aux ressources présentes sur la Lune et d'obtenir des produits résistants aux conditions extra-terrestres et aux usages voulus.


        La surface de la Lune est couverte de poussière. Ce régolithe est le matériau abondant qui pourrait servir à cette fabrication additive. Mais pour tester cette fabrication, les échantillons rapportés par les missions spatiales ne suffisent pas …

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